Who are you
Nom Monroe Prénom Kamryn, surnommée "Ryn" Age 24 ans Date de naissance Le 1er Mai 1995 Nationalité Américaine Orientation sexuelle Hétérosexuelle Statut marital Célibataire Métier Make-Up Artist indépendante, elle a déjà travaillé pour des shooting photos, des films, des pièces de théâtre et autres événements Groupe Little Liar Avatar Saoirse Ronan Inventé/Pré-lien de pseudo/Scénario de Pseudo Inventé
Caractère
Aussi loin que son entourage s’en souvienne, Kamryn a toujours été quelqu’un de solaire. Positive au possible, chaleureuse, elle était une petite fille qui se faisait des amis avec une facilité déconcertante, et elle est une adulte qui met du baume au cœur de par sa simple présence. Créative et imaginative, elle a toujours aimé se déguiser et déguiser les autres, et Halloween a toujours été sa fête préférée. Le nombre d'histoires qu'elle a racontées au fil des années, elle a arrêté de le mémoriser, mais on peut encore trouver les dessins des costumes et maquillages qu'elle imaginait pour les accompagner, quelque part dans un carton que son père a gardé, faits aux crayons gras d'abord, puis aux feutres et crayons de couleur.
Pendant ses études, elle a souvent eu des remarques pour son comportement parfois farfelu, son excitation presque excessive pour des choses qui semblent parfois anodines pour les autres. Elle a depuis longtemps adopté la vision qu'a son père des choses : il n'y a rien de bon à tout prendre trop au sérieux. Impulsive, elle se jette souvent tête la première dans un nouveau projet avant même de s’assurer de sa viabilité.
Pourtant, derrière ce masque de bonne humeur, cette motivation à toute épreuve, il y a quelque chose à propos d'elle qu’elle cache aux autres constamment, qu’elle dissimule même à son père : ce doute qui la dévore en permanence, cette peur de ne pas être à sa place. La jeune femme souffre en effet d’un syndrome de l’imposteur, et elle se remet en question presque quotidiennement. Chaque victoire semble ne pas lui appartenir, chaque échec semble n'être dû qu'à elle-même. Avec les années, et avec son déménagement dans un appartement où elle vit seule, elle en est d'ailleurs venue à faire des crises d'angoisse.
Histoire du personnage
Elle naît au monde prématurée d'un mois, la petite. Elle est le résultat d'une histoire d'un soir, d'une romance express. Sa mère, elle l'a si peu connue qu'elle ne la connait pas. Elle ne peut pas, elle était trop jeune à son départ. Elle ne se rappelle pas que durant sa première année de vie, l'appartement était trop petit pour eux trois. Elle ne se rappelle pas que son père a toujours davantage pris soin d'elle que sa mère. Ça, elle ne se rappelle pas, mais elle le sait. Elle le sait parce qu'il est là, aujourd'hui. Parce que malgré le fait qu'il était jeune quand il l'a eue, il ne l'a jamais abandonnée. Il a pris soin d'elle, l'a élevée, l'a éduquée. Il est son monde, presque trop. Mais rembobinons un instant, si vous le voulez bien.
Depuis qu'elle est petite, elle a eu de la chance. De la chance, parce qu'elle a été aimée immédiatement par toute la famille de son père, qu'il s'agisse de ses oncle et tantes ou de ses grand-parents. Habitant loin des Etats-unis, elle ne les a toujours vus que peu de fois dans l'année, mais elle a toujours aimé leur compagnie et leurs drôles de mots en gallois. Gallois que son père lui a appris, d'ailleurs, et qui s'entend parfois dans son léger accent quand elle parle.
Adolescente, elle a eu son lot d'idioties, comme bon nombre d'entre eux. Les appels de son lycée à son père se sont multipliés avec les années, le prévenant de ses maquillages de soirée faits sur les amies, de ses tenues choquantes à l'approche d'Halloween, de ses dessins et textes qu'elle faisait au lieu de suivre ses cours. Mais rien, non rien, n'a plus attiré sur elle le courroux de son père que la fois où elle a séché les cours, encouragée par des amies à elle, pour aller voir l'avant-première d'un film au cinéma. Des films, elle en voit pourtant régulièrement, puisqu'elle a avec lui une soirée comédies romantiques/films d'horreur toutes les semaines depuis des années, véritable rituel qu'ils tentent de ne manquer sous aucun prétexte. Mais c'était spécial et elle a osé, la peur au ventre. La peur, elle faisait bien de l'avoir. Punie comme jamais, elle n'a jamais osé recommencer, plus par peur de le décevoir encore qu'à cause de ce que ça lui coûtait après.
Ses études, elle les arrête après le lycée. Parce qu'elle n'y voit pas d'intérêt, parce qu'elle, elle veut continuer à maquiller les gens. Et puis parce que les études, ça coûte cher. Que même avec son boulot d'avocat, son père ne peut pas les lui payer sans qu'elle contracte un crédit étudiant. Alors elle ne le fait pas, elle ne le lui demande pas. D'ailleurs, lui, il la pousse un peu hors du nid, attend de la voir décoller. Elle prend un petit appartement qu'elle paye avec un job de serveuse, et à côté de ça, elle essaye. Elle essaye de se lancer, en utilisant le bouche à oreilles. Elle s'associe avec des modèles semi-professionnels et des jeunes photographes pour que l'entraide les aide à percer, et ça marche, doucement mais surement. Elle trouve de plus en plus de travail, bosse même avec des marques. Elle quitte son travail au restaurant, change de statut professionnel, change même d'appartement, pour quelque chose d'un petit peu plus grand, d'un petit peu mieux, de surtout moins malfamé. Et c'est là que ça commence. C'est là que ses crises commencent, qu'elle finit par se mettre à pleurer, roulée en boule sur le sol ou sur le canapé. Que le souffle lui manque et qu'elle peine à se calmer. Elle se dit que c'est une question de chance, qu'elle n'est pas si douée que ce qu'on lui dit, et qu'un jour les gens vont tout découvrir. Qu'elle perdra tout. D'ailleurs, n'est-ce pas pour ça que ça c'est mal passé, quinze jour plus tôt ? Qu'elle s'est fait crier dessus à cause de son piètre travail ? Les doutes se multiplient, et elle a besoin de lui. Elle a besoin de voir son père. Alors, toute jeune femme indépendante qu'elle est, elle finit par l'attendre régulièrement chez lui, à patienter pendant qu'il revient du travail. Elle lui fait croire qu'elle fait ça pour qu'il mange correctement, pour prendre soin de lui, et c'est loin d'être totalement faux, mais c'est loin d'être totalement vrai aussi. Elle a besoin de lui. Il est la seule personne à l'empêcher de se noyer dans sa tête. Fille à papa, qu'on dit. Surement.
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